Guadeloupe : Pointe-à-Pitre un passage à la modernité réussi

Pointe-à-Pitre

Les rives de l’actuelle Pointe-à-Pitre riches en poissons, oiseaux et crustacés, ont très tôt attiré les Amérindiens dont la présence a été confirmée sur l’îlet à Cochons, petit îlot au large du port de Pointe-à-Pitre où tessons de céramique, coquillages et vestiges alimentaires, témoignent de l’exploitation du milieu marin par les hommes.

Plus tardivement occupée par les premiers colons que Basse-terre, Grande-Terre et notamment la paroisse des Abymes et du Gosier ne furent mise en valeur qu’à la fin du XVIIe siècle pour prendre leur essor avec la construction du Fort Louis.

C’est en 1763 à la suite de l’assainissement des marais que naît officiellement la ville de Pointe-à-Pitre notamment par la création de deux administrations, le tribunal d’Amirauté et la Sénéchaussée suivie par la construction d’une église, d’un hôpital militaire et d’une caserne.

Au cours du XIXe siècle, la ville poursuit son essor et achève son plan d’urbanisme avec en particulier l’aménagement des places, la construction de nouveaux équipements publics et religieux. Malgré le tremblement de terre du 8 février 1843 et l’incendie de 1871, la ville continua ses travaux d’urbanisme ( Halle, église Saint-Pierre et Saint-Paul, musée Saint-John Perse, musée L’Herminier) et se dote d’un hôtel de ville et ouvre, quelques années plus tard, le musée Schoelcher.

La création contemporaine est surtout marquée par l’introduction du béton armé après les ravages du cyclone de 1928. De nos jours, ce passage à la modernité est considéré comme une réussite et tous ces grands immeubles en béton s’inscrivent parfaitement dans le tissu urbain à côté de l’habitat traditionnel.

S’informer :

Ville de Pointe-à-Pitre
Syndicats d’initiative de Guadeloupe
Renseignements administratifs pour l’Outremer

Comment y arriver :

En avion :
Aéroport de Pointe à Pitre

Liaison maritimes inter-îles :
Brudey Frères
Express des îles
CTM Deher

Croisières dans les Caraïbes :

Croisière Caraibes

À voir, à lire :

Parc National de la Guadeloupe
Musée Saint John Perse

Patricia Recrosio: