Basse-Terre et Grande-Terre, séparées par un bras de mer et une immense mangrove, constituent ce fameux relief dont la vue aérienne ressemble à un papillon posé sur la mer.
La Désirade, les Saintes, Marie-Galante, complètent les îles de la Guadeloupe dont l'histoire moderne commence en novembre 1493, lorsque Christophe Colomb accoste à Sainte-Marie de Capesterre lors de son deuxième voyage. Découvrant avec effroi des mœurs anthropophages, les premiers explorateurs espagnols, n’attaqueront pas les Indiens Caraïbes présents sur l'île depuis le VIIIe siècle.
Il faudra attendre un peu plus d’un siècle, en 1635 pour que Liénard de L'Olive et Jean Duplessis d'Ossonville, mandatés par la Compagnie des Iles d'Amérique (organisation marchande créée sous l’impulsion de Richelieu), prennent possession de la Guadeloupe et exterminent les Indiens Caraïbes dont la dernière communauté vit encore sur l’île de la Dominique. Ce n’est qu’en 1674, par un Édit Royal que la Guadeloupe passe sous l'autorité directe de la couronne du roi de France.
Très convoitée par les Anglais qui l’occupèrent durant plusieurs périodes, la Guadeloupe fut définitivement restituée à la France par le traité de Vienne de 1816.
C’est en 1848, sous la Deuxième République, que l'esclavage est aboli et le 19 mars 1946, la Guadeloupe devient un département d'outre-mer. Terre de tradition rurale, l'agriculture (cannes à sucre, bananes, melons) autrefois moteur économique de l'île, ne survit que grâce aux subventions de l'État et des collectivités locales. Le tourisme est le seul secteur économique à conserver un certain dynamisme. Son climat de type tropical maritime est marqué par deux saisons aux transitions plus ou moins marquées. La température moyenne de l'air est de 27 °.
Formalités : La carte d'identité suffit pour les ressortissants français et les ressortissants de l'Union Européenne. Le passeport est nécessaire pour les Suisses, les Canadiens et les Américains. Pour les autres, il faut aussi un visa.