D'abord baptisées "îles des Onze Milles Vierges" puis "îles Vertes", c’est Jacques Cartier qui cita le premier le nom de Saint Pierre. Servant de base dès le XVIe siècle aux pêcheurs basques et bretons qui y pratiquaient la chasse baleinière, le XVIIe siècle vit s’y installer des marchands de Saint-Malo qui s'établirent à Saint-Pierre pour se consacrer à l'exploitation de la morue. Mais les guerres successives entre la France et l’Angleterre mirent fin à l'expérience coloniale française par la ratification du traité d'Utrecht de 1713.
Récupérées officiellement par la France lors du traité de Paris de 1763 puis de nouveau attaquées par les anglais en 1778, il faudra attendre la restauration sous Louis XVIII pour que la dernière rétrocession des îles Saint-Pierre-et-Miquelon soit définitive. Pendant la deuxième moitié du XIXe siècle l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon connut un essor économique important grâce à la pêche à la morue.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous prétexte d’émissions de radios faisant écho de la propagande de Vichy, le Canada voisin prépara, avec l'aval de Washington, un projet de débarquement pour prendre possession de Saint-Pierre-et-Miquelon. Mais sous les ordres de Charles de Gaulle, l'amiral Émile Muselier orchestra le 24 décembre 1941 la libération de Saint-Pierre-et-Miquelon à l'insu et contre l'avis des autorités américaines et canadiennes.
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Saint-Pierre-et-Miquelon fut ainsi l'une des premières terres françaises ralliées à la France Libre. Aujourd’hui, cette petite enclave française en Amérique du Nord prospère toujours grâce à l’industrie de la pêche et à sa population jeune et dynamique.
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