Après y avoir construit le Fort St Pierre, les colons s’intéressèrent de très près à la plus grande baie de l’île située plus au sud et démarrèrent malgré des terres marécageuses la construction du Fort Royal destiné à accueillir et à mieux protéger les mouillages grâce a cette immense baie abritée des vents.
Sur ce site, considéré comme stratégique, est prise la décision dès 1700 d’y fonder la ville de Fort Royal notamment, pour des garanties de sûreté, pour l’importance de sa superficie permettant d’accueillir magasins et garnison et pour une position centrale facilitant la logistique portuaire de chargement du sucre.
Tout au long du 18e siècle et malgré les problèmes liés à la nature marécageuse de son sol, Fort Royal se développe et prend le nom de Fort-de-France sous la IIè République.
Au XIXe siècle, malgré des populations affluant dans son centre, Fort-de-France ville militaire et administrative, ne peut toujours pas rivaliser avec Saint-Pierre, plus peuplée mais aussi ville de négoce et de commerce. Cette difficulté à s’imposer est aggravée par plusieurs fléaux consécutifs à savoir un tremblement de terre le 11 janvier 1839, un incendie qui détruisit la quasi totalité du centre ville le 22 juin 1890, aggravé par un cyclone qui fit 400 morts de 18 août 1891.
Mais ironie du sort , le 8 mai 1902 Saint-Pierre est anéantie par l’éruption de la Montagne Pelée qui fait de Fort-de-France, l’unique Grande ville de la Martinique où résident aujourd’hui 40% de la population.
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